mercredi 5 novembre 2014

Waouw, plus d'un an et demi sans venir sur le blog. Cela faisait un bail. Pourquoi autant de temps ? J'avais déjà parler du syndrome d'Ehler danlos vasculaire. Cette maladie m'a rattrapée un jour, résultat des reins qui ne fonctionnent qu'à 25 % et une hémorragie à l'estomac. il m'a fallut du temps pour m'en remettre.

C'est derrière moi maintenant et je vais essayer de me remettre à la rédaction de billet.

A bientôt alors ^^

dimanche 10 novembre 2013

"le journal du capitaine Wenworth" d'Amanda Grange



J'ai découvert Jane Austen sur le tard, il y a à peine 2 ans. Mais je me suis rattrapée, j'ai lu toute sa bibliographie et quasiment tous ce qui est sorti en français sur la littérature para austinienne (et oui, mon niveau d'anglais est encore très loin d'être bon).
Persuasion reste sans conteste mon œuvre préférée. j'ai du le lire un très grand nombre de fois. Je suis incroyablement et complètement accro à  son héros, Frédérick Wenworth. J'attendais donc avec impatience la sortie de ce roman écrit par Amanda Grange avec impatience.
Mais quel bonheur de pouvoir enfin se délecter de ce roman et surtout de retrouver notre cher héros.
La 1er partie du livre est consacré à la première rencontre entre Anne Eliott et Frederick. Rencontre à peine évoquée dans Persuasion qui commence seulement 8 ans plus tard lorsque Frederick rendant visite à sa soeur, retrouve à nouveau l'héroine.
Nous découvrons Persuasion à travers ses yeux, sa rencontre avec Anne, son désespoir lorsque celle-ci rompt leur fiançailles et sa 2e rencontre quelques années plus tard.
L'histoire est archi connue mais c'est toujours une joie de la retrouver par des yeux différents.
Un très bon moment de lecture en somme ^^.

samedi 26 octobre 2013

La disciple et les sabres invincibles

Ce roman me fut offert lors de mass critique de Babelio et j'ai passé un  beau moment.

André Cognard, maître d’Aïkido nous offre un roman initiatique superbe et juste.
Même s'il ne s'agissait pas de mon premier choix de livre, je suis très heureuse d'être tombé sur celui-ci avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.

Ce livre nous parle des relations entre maîtres et élèves à travers les arts martiaux, des relations au corps et des relations entre les âmes anciennes et notre âme actuelle.

A la vue du titre, on pourrait penser à une histoire fantastique se passant dans un Japon féodal mais pourtant cette histoire se passe actuellement. On y suit essentiellement le cheminement spirituel de la jeune Akiko, guérie d'une paralysie grâce à Alan Savage. Tout est baigné de spiritualité shintoïste et bouddhiste.

L'écriture est claire et limpide mais avec pas mal de nom propre ou commun japonais. Heureusement l'auteur a pensé aux pauvres ignorants que nous sommes et a mis un petit lexique à la fin du livre.

Je ne peux que vous conseiller ce livre. Alors bonne lecture à tous et à toutes. 

samedi 7 septembre 2013

En visite au musée du costume et de la dentelle

Comme promis à ma fille, depuis quelques temps, nous sommes finalement allés visiter le musée du costume et de la dentelle, située dans une petite maison rue de la Violette. Dans une de ses innombrables petites rues se serpentant entre la Grand Place et la Place saint Jean (quartier que j'adore et où j'habiterais depuis longtemps si les loyers n'étaient pas aussi chers).
Le musée s'y trouve depuis les années 70 et possède une très grande collection de vêtements et de tissus.
Cependant la maison étant très petite et les tissus ne supportant pas une exposition aux lumières très longtemps, l'institut fait une tournante de ses collection et propose pour  découvrir une époque donnée qui change plus ou moins tout les 6 mois.

Nous sommes donc arrivés en plein cœur des années 70 années charnières pour la mode.

Entre les tenues hippies et rock, j'ai été surprise de découvrir les robes paysannes. Si les explications n'indiquaient pas qu'ils s'agissaient de robes des années 70, je me serais presque  crue dans le 19e siècle. Je découvre donc que la pleine  campagne était encore très traditionnel à l'époque.

Après trois étages où on a pu voir divers vêtements de la simple robe portée tous les jours par les jeunes de l'époque à la robe de mariée et aux robes de jour ou de soirée de la haute société. Les enfants on pu se déguiser au 4e étage. En effet, cet étage proposait des vêtements inspirés des années 70 à se mettre avec un décors psychédélique pour pouvoir les photographier.










Au troisième étage, se trouvait également une collection de dentelles et d'éventails, cette fois-ci de toutes les époques, Franchement quel travail superbe et admirable. J'ai toujours admirée, ces artisans qui arrivent à faire de si belles chose rien qu'avec leurs mains et avec des trésors de patiences. MAGNIFIQUE et SUPERBE



Le seul point négatif à mes yeux fut de voir très peu de vêtements pour homme parmis les innombrables robes et jupes exposées

Ce fut une chouette journée avec les enfants et de jolies découvertes sur l'évolution de la mode.


 http://www.museeducostumeetdeladentelle.be/fr/accueil/


samedi 31 août 2013

Souvent, j'entends autour de moi des personnes regrettant le doux moment de l'adolescence où tout était plus facile. Ces mêmes personnes qui aimeraient tant retrouver leurs grands amours de jeunesse, les sorties entre copines et j'en passe.
A ce moment là, je me sens comme une extra terrestre. J'aime ma vie actuelle, mes enfants, ma maison, mes passions et tout et tout. Et oui, moi c'est le contraire, j'ai profondément détesté cette période de mon existence et pour rien mais alors pour rien au monde je ne voudrais y retourner. Je vais donner quelques raisons pour lesquelles, cette période m'a laissé de très mauvais souvenir


le diktat de l'apparence, les adolescent aiment suivre la mode, vue dans les magazines, si vous ne la suivez pas vous êtes souvent mis en marche de leurs sociétés et je l'ai été souvent.

L'intello a bouton, plongée dans les livres. et bien oui, je ne suis pas une sorteuse et je ne m’intéressait pas du tout au showbizz. Un livre, un fauteuil et je suis heureuse. C'est toujours pareil mais a l'adolescence c'est plus ou moins mal vu surtout que si je m'y connaissait un peu sur les sorties au cinéma, je n'y connaissait rien en acteurs et en chanteurs

Le mal être avec mes parents. Qui contrairement à beaucoup d'autre, trouvait que je ne sortait pas assez. de plus j'ai dû assumer la déception de mon père parce que je n'était pas un fils Déception qui augmenta, quand il s'est rendu compte que je ne serais jamais sportive. Il pensait et ne se gênait pas pour le dire bien haut que j'allais finir dans une secte. Quelqu'un qui s'intéresse à l'histoire des religions finit forcément dans une secte (note à moi même laissé mes enfants libre d'aimer ce qu'ils veulent)

La timidité maladive qui m'a longtemps joué des tours et qui m'a coupé aussi des autres ado, une peur bleue du regard des autres.


Aujourd'hui à presque 40 ans, je suis complètement épanouie, je me suis faite des amis au fil du temps et même s'ils sont rares, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. J'ai trois magnifiques enfants et je ne me lasse pas de les voir grandir. J'espère qu'ils auront des meilleurs souvenir que moi de l'enfance et de l'adolescence. Et si ma timidité est toujours là, je l'assume et j'arrive de mieux en mieux à aborder les autres. J'ai une vie qui me plaît et que je vit pleinement. je ne suis plus à me projeter dans le futur en espérant que cette vie sera meilleur car ma vie est la meilleur. je me suis battue pour l'avoir. Mon seul regret est que mon père ne soit plus là pour me voir et voir à quel point il s'est trompé sur mon avenir.

dimanche 25 août 2013

Dans une semaine, mes 2 aînés reprennent le chemin de l'école. Mais pourquoi les vacances passent-elle aussi vite et surtout pourquoi le temps file-t-il comme ça. Je me vois encore à la maternité mon adorable petite fille dans les bras, il y a 7 ans de cela.
Mon adorable bébé rentre déjà en 2e primaire et commence déjà à savoir lire et calculer.

J'espère pouvoir en faire des adultes accomplis, heureux de vivre et tolérant. J'aimerais qu'ils sachent que quoi qu'il arrive, ils pourront toujours compter sur moi, que je serai toujours là pour veiller sur eux.


Je vous aime très fort, tellement fort que ça en fait mal parfois. Vous êtes plus que ma vie, je ne pensais pas qu'un tel amour pouvait exister avant de vous connaître.



Le syndrome d'Ehler danlos

Depuis toujours je souffre de douleurs multiples.  Je suis incapable de porter des choses lourdes sans avoir l'impression de porter un camion 10 tonnes. Ce fut un calvaire pendant mon enfance et mon adolescence. Non du point de vue de la douleur car on apprend à vivre avec que des remarques que ça entrainaient. Entre mon père, grand sportif et les profs de gym  qui n'aiment pas les "excuses bidons". Rester assise sans bouger sur les chaises en bois d'école fut du domaine de l'impossible. J'avais des problèmes de dos récurrent également.

Il y a dix ans de cela, alors qu'on rentrait chez nous, j'ai été prise d'un malaise. Ni une ni deux, mon compagnon me conduisit aux urgences. Hospitalisation de deux semaines où j'ai tout entendu : calculs rénaux, problème psychosomatique, problème de dos qui ont entrainé des douleurs au niveau du bas ventre. Jusqu'au verdict après plusieurs examens : infarctus rénal. Une partie du rein droit avait tout simplement cessé de fonctionner. Bon à mon âge (27 ans à l'époque) c'est pas banal mais comme on peut vivre avec un seul rein, les médecins n'ont pas trouvé ça trop grave.

Rentre chez moi, la routine et une semaine plus tard de nouveau les urgences, cette fois à cause de ma jambe que je ne sens quasiment plus. Impression de traîner du bois mort à la place. Cette fois-ci le verdict tombe direct : double rupture de l'artère iliaque, le sang ne passe plus qu'au compte goutte dans la jambe. A deux doigt de l'amputation. Opération en Urgence pour placer des stents et le chirurgien en profite pour faire un prélèvement de peau. Infarctus et dissection en 3 semaines de temps à 27 ans on est quand même dans l'improbable. On va donc chercher ce qui pourrait avoir déclenché tout ça.

Un mois après les résultats sont là : Syndrome d'Ehler Danlos, maladie génétique touchant le collagène. Entrainant une hyperlaxité des ligaments et des douleurs chroniques. Tiens voilà que je simulais pas hein.

Aujourd'hui, je vis toujours avec la douleur mais au moins je peux mettre un nom dessus et je ne passe plus pour une simulatrice (quoi que il y en aura toujours pour dire que quelque chose qui ne se voit pas n'existe pas) et je n'ai plus honte de mon écriture vu que je sais qu'elle vient d'un mauvais soutient des doigt dû à l’hyper-laxité. Pas toujours évident à gérer mais j'ai une famille et des amis sur qui je peux compter inconditionnellement et ça c'est très important. Je suis heureuse de ma vie actuelle. La seule chose vraiment frustrante est de ne pas pouvoir porter mes enfants très longtemps, sinon c'est la crampe assurée.

Ma fille l'a malheureusement hérité. Je suis là pour veiller à ce qu'elle ne souffre pas des remarques que j'ai pu endurer. Le prof de gym est prévenu et gère cela très bien et elle a un coussin pour s'asseoir sur sa chaise.


Maladie invalidante qui touche une personne sur 10 000. On ne peut guérir, il faut juste apprendre à la gérer au quotidien.  Ménage en plusieurs étapes pour éviter le gros mal de dos et un régime alimentaire  pour éviter une nouvelle dissection. Et pour l'instant, je la gère plutôt bien. Après tout quand on a un homme qui vous aime et de magnifiques enfants, le reste n'est que banalité ^^.